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 Hirui Shizen - Ame- Samourai

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Hirui Shizen
Samourai d'Ame
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Hirui Shizen


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MessageSujet: Hirui Shizen - Ame- Samourai    Hirui Shizen - Ame- Samourai  EmptyVen 15 Mar - 21:02


Présentation: Hirui Shizen

Hirui Shizen - Ame- Samourai  Presa10

NOM : Shizen
PRENOM : Hirui
AGE : 23 ans
PARRAIN : Le staff


Et sous la maudite lueur d'une lune parjure, le voyage reprend.


DESCRIPTION MENTALE

En quête de rédemption, je n’ai trouvé qu’enfer et désolation, en des terres hostiles et écœurantes. J’ai supplié qu’on lave mes péchés, que la faucheuse me prenne, que furies et démons m’arrachent ce bonheur que j’ai volé. Mais le vice m’avait déjà souillé, et incorporé en mon être et ma chair comme la robe de Déjanire, j’étais devenu un être de débauche et perversion, égaré dans une ancestrale quête d’équilibre. Recherchant un bonheur inaccessible, je nageais entre les flots tumultueux du temps et de l’oubli, sans jamais plus voir la lumière. Ceci est mon passage dans les ténèbres, à l’ombre de l’humanité, dans les méandres de l’inexistence. Mon cœur supplicié ne demandait qu’à m’être arraché, à moi, impure et inhumaine créature, monstre de démence qui n’avait que trop soufflé sur la flamme de la vie. Et pourtant, je n’avais pas été jugé.

Oui, la justice. C'était cette justice qui m’avait guidé jusqu’aux portes des Enfers. Aux portes de ma Géhenne. Une main démunie d’âme, accrochée à un corps desséché et ensevelie par le poids de ses crimes rendait la justice sans en avoir le droit. Et de ce fait, elle avait rendu son possesseur aussi mauvais que ses victimes. Accomplissant le mal moral tout en accomplissant le bien, je punissais et purgeais ce monde. Mais ces décisions que j’avais prises, n’étaient rien d’autres que le fruit d’une vision purement subjective d’une justice en laquelle je ne croyais plus. Désenchantement, désespoir, rien de plus qu’un monde de crime et de perversion. Rien de plus qu’impureté, décadence et déséquilibre. C’est en tant que misanthrope et ennemi du monde que je tentais de le rendre meilleur. Car c’était un devoir, duquel je ne tirais nulle satisfaction. Je ne croyais ni au bien ni au mal universels. Chacun agit selon l’éthique qu’il s’est fixé, selon ses propres règles. Ce monde était et demeure un brasier infernal que l’homme alimente. Et c’est ainsi que je vis, peu à peu la décadence d’une société et d’une espèce, se terrant dans l’ignorance, se confortant dans une médiocrité sans bornes. Et c’est avec ce regard brisé, las que j’observais la déconstruction d’un avenir qui existait de par notre espoir à tous.

Et c’est sous l’aile de notre auguste démence que j’avançais, nu dans une brume épaisse, ne distinguant au loin nul avenir, nul lueur, nul espoir. Et c’était cette incapacité à tendre vers l’avenir, et à désirer qui me fit prendre conscience que je perdais mon humanité. Je ne désirais que l’inaccessible, toutes formes de perfection et d’absolu, inexistantes en ce monde tout comme l’était le bonheur en mon être. Et peu à peu, mon esprit me dicta de le rechercher. Il me guida aussi vers une certaine forme de sagesse, et par la méditation, les ténèbres prirent fin pour me laisser entrevoir la lumière de notre mère nature. L’équilibre devint le maître mot de ma pensée, sa conservation ma priorité. Je constatais alors que pour le maintenir, une certaine part d’ombre devait subsister face à la lumière. Il fallait des gardiens, pour rétablir l’équilibre rompu, pour stabiliser une balance branlante. Des hommes pour apporter les ténèbres, d’autres pour apporter la lumière. Un cycle permanent, un éternel recommencement. Si j’ai développé une vision pessimiste du monde et de la justice, cette quête d’équilibre m’aura permis de ne pas tomber dans le manichéisme du bien et du mal, et d’enfin redevenir homme. Avant de chercher l’équilibre en la nature il fallait chercher son propre équilibre, à la frontière de l’ombre et la lumière. Et mes longs mois d’égarement physique et mental portèrent leur fruit. Je ressortis plus puissant et plus fort de ces ténèbres disgracieuses qui furent ma résidence. J’avais compris qu’il était inutile et impossible de rechercher la paix éternelle, j’avais compris que le changement se faisait par le renversement de tout ce qui avait été instauré. Mais par-dessus tout, j’avais compris que l’humanité devait souffrir pour reconnaître le bonheur. Et qu’ainsi, elle ne se contenterait pas de l’appréciait. Ainsi, elle ferait tout pour le conserver. Et, plus les mentalités changeraient, plus il serait aisé de résister face à une quelconque menace. C’est ainsi que le monde changerait, étant bien entendu qu’il serait impossible d’instaurer un changement universel chez les hommes. Et par l’acceptation d’une souffrance temporaire, l’homme accéderait à un bonheur durable, plutôt que de refuser ces douleurs pour connaître un plaisir éphémère.

La nature, à mes yeux représente la vie et l’homme. Nous sommes ses enfants, et nous tentons de la contrôler. Nous tirons notre jouissance de cette infâme domination sur ce que nous devrions garder et protéger. « Consommons, détruisons, profitons, dirigeons, érigeons, bâtissons, battons-nous, car nous sommes forts. Surpassons la nature, élevons-nous, divines créatures. Nous sommes au-dessus de tout. » Telle est la pensée de l’homme, et telle est la raison de mon dégoût envers ma propre espèce.



HISTOIRE DU PERSONNAGE

Je suis le fils de la débauche. Né d’une catin et de son client, je ne suis qu’une erreur parmi d’autres, abandonnées par une mère indifférente. Un « accident de travail », le fruit du vice de deux êtres impurs ayant conçu un enfant dans les plaisirs de la chaire et du gain. Si l’abandon ne fut pas le plus douloureux, il laissa sa marque, faisant partie intégrante de mon histoire, de mon passé. Il me fit prendre conscience, plus tard, que la vie ne représentait rien pour certains êtres, et que jeter ce qui porte ses gènes n’est au final qu’un simple choix : celui de l’indifférence, de la facilité. Recueilli par une femme se sentant obligée, ne voulant pas regretter, je reçu une éducation laxiste et probablement inexistante. Ne se souciant que très peu de moi, elle s’inquiétait bien plus de ses propres remords, qui l’auraient rongée si elle ne m’avait pas « adopté ». Ma vie était celle d’un jeune homme tout à fait quelconque, qui, lors de ses moments de solitude s’occupait par la lecture. Le plus souvent, il s’agissait d’œuvre à dimension philosophique, touchant de près la justice, la liberté, la politique, et l’histoire. J’étais un idéaliste, à cette époque, qui ne comprenait pas à tel point le monde était infesté, infecté. Je ne comprenais pas à quel point l’homme tentait de prendre le contrôle sur la nature, mais surtout à quel point l’ère Shinobi allait être sanglante. Je croyais en l’espoir, en le bonheur et en la joie. Mais tout disparu dans les flots du désespoir, dans une mer de tourments. La déchirure se fit lorsque je m’en allai de ma demeure d’accueil, remerciant dans une politesse hypocrite celle qui m’avait élevé par obligation, sans en faire un devoir, mais simplement pour ne pas subir la douleur du regret, pour ne pas être jugé, si quelqu’un venait à apprendre qu’elle avait laissé un enfant abandonné, seul devant la porte d’une maison en ruine. Le voyage commença, et ce fut une longue période d’égarement physique et psychologique des plus totales. J’étais en quête de savoir, je voulais connaître, découvrir, tout ce que les livres ne pouvaient m’apprendre. Par la méditation, j’appris de la nature, du monde et de l’homme. Mon esprit se développa, et mes yeux observèrent avec admiration les merveilles de notre univers.

Mais peu à peu, je m’égarais, les jours s’assombrirent et mon esprit devint instable. Je me demandais si cet idéalisme que j’avais développé n’était pas le simple désir d’une utopie, désir vain qui me mènerait droit à un manque que je ne pourrais combler. Je me mis à ne plus espérer, je devins une ombre aux yeux du monde, enfermé dans une solitude absolue. Je me rendais compte que je n’avais nul espoir, nul autre désir que celui de la découverte absolue. Mais même l’apprentissage, la vision d’un monde extraordinairement riche ne pouvait plus me satisfaire. Errance infernale et tourments naissants, plus rien ne m’apportait plus de satisfaction, car le plaisir et le bonheur s’étaient envolés. Je les croyais disparus, et je voyageais sans but, rasant les murs de mes nombreuses villes de passage, ombre ignorée du temps mais connue de l’oubli. Ombre en vie mais désenchantée. Ombre solitaire et ombre déchirée. Mon allée dans les ténèbres partit de rien, et débuta dès lors que la solitude m’avait pris sous son aile. Puis, cette solitude devint folie, m’enfermant dans une prison glaciale et scellée : celle de ma conscience, instable et impuissante face à la décadence de mon esprit. Les routes ensoleillées de mon univers utopique devinrent sombres et sinueuses, et, marchant sous des cieux ténébreux, je devins l’ignoré des astres qui autrefois me guidaient. Je ne percevais plus la lumière. J’étais aveugle, nu et noyé dans un monde détestable. Peu à peu, je découvris les misères de ce même monde, les méfaits de l’homme et le dégoût que je leur portais. Je découvris ma Géhenne : la Terre, ma conscience, l’ignorance du bonheur. Je nageais à contre-courant, luttant contre cette vision pessimiste de l’humanité que je développais. Et cette lutte pris un sens : je voulais réellement découvrir, observer encore le monde, discerner autre chose que l’ombre et le vice en ces terres hostiles. Je repris la route, toujours dans l’ombre, courant vers cette infime lueur d’espoir qui se profilait bien loin, dans les ténèbres de l’avenir. Et alors, je fis la connaissance de la méditation véritable, de la découverte de notre mère nature. En totale osmose avec elle, j’engageais des réflexions afin de découvrir les vérités de ce monde. Mais c’était immuable, mon esprit demeurerait instable, face au déséquilibre du monde lui-même. Mais le voyage continua…

Et c’est alors que je fis connaissance avec la mort. Somptueuse faucheuse, infâme sauveuse, porteuse de disgrâce et de rédemption. Une femme incarnant la mort, tuant les âmes égarées, coupables de crimes et impunies par les autorités. Sa manière de rendre la justice était injuste, à mes yeux. Mais ce que je ne savais pas à ce moment-là, c’est qu’elle avait connaissance de la nature mauvaise de ses actes. Elle souhaitait simplement se sacrifier, se salir les mains en purgeant le monde des déchets qui l’habitaient. Et de ce fait, elle devenait aussi mauvaise que ces hommes à qui elle retirait la vie. L’idéaliste que j’avais été et que je devenais à nouveau ne souhaita qu’une chose, l’empêcher de continuer à tuer, et sans me soucier de sa réaction, je m’étais jeté à corps perdu dans une lutte qui ne pourrait se terminer que par la déception. Mes désirs inassouvis d’un monde parfait et sans crimes étaient pourtant aussi puérils que mon attitude à ce moment-là. Contre toute attente, lorsque je m’avançais en courant vers elle pour lui demander ce qu’il se cachait derrière ce meurtre, elle ne fit que me regarder, les yeux vides et les mains couvertes d’un sang qui n’aurait jamais dû les souiller. Moi, inconnu rencontrant la mort par hasard lors d’un voyage, fonçais tout droit vers les portes de l’Enfer.

« Suis-moi, et ta vie ne sera jamais plus la même. Viens avec moi, et nous seront liés par le lien le plus infâme qui soit : celui de la mort. Plongeons ensemble dans l’Enfer du tourment et de l’angoisse. Et alors, nous serons seuls. »

Et sans me soucier de ce qu’il pourrait m’arriver, j’acceptais. De longues heures de dialogue avec cette femme mystérieuse me firent comprendre les raisons de ses actes. Je savais déjà, à ce moment précis que le meurtre que j’avais pu voir n’était pas le premier. Car son regard était vide. Et car elle ne tremblait pas. Il y avait une justice… Une justice… Mais y croyais-je vraiment ? Moi qui n’avais vu de ce monde que l’injustice, moi, misanthrope qui n’acceptais aucune des lois de notre société ? Moi, le bohème, vagabond ô combien de fois exilé. J’avais subis l’opprobre, incessantes imprécations des hommes à mon égard. Nul Dieu, nulle patrie, en quête d’une sagesse perdue et d’un équilibre rompu, je me mis à voyagé, les poches trouées. Je ne le savais pas mais nous allions, ensembles, pénétrer le royaume de mes craintes les plus refoulées. Je n’avais plus rien à perdre. Et à vrai dire, je n’avais jamais rien eu à perdre. Tout ce que j’avais toujours possédé, c’était ce que l’on ne pouvait m’arracher : une conscience, une dualité, une instabilité, un esprit.

Et alors, s’enchaînèrent les meurtres. L’immonde vision de l’angoisse et du souffle de la mort. L’immonde sensation du sang et de la violence. Et de plus en plus, je comprenais cette femme. Tentant de la raisonné, tout en sachant qu’elle ne m’écouterait pas, nous philosophions de longues heures, nous dialoguions en quête de vérité. Je me liais à elle, mais nous n’étions pas amis, sinon ennemis. Au fil du temps, les astres m’ignorèrent une fois de plus, et toutes lueurs d’espoir commencèrent à se distiller à nouveau. Notre lien devint passion. Et la passion est souffrance, est désespoir. Bien plus que de l’amitié, bien plus que de l’amour, c’était dans la souffrance et dans la mort que nous nous étions liés. Et alors, plus rien ne pouvait nous séparer. Ma vision de la justice devint peu à peu identique à la sienne, à ceci près que je ne voulais pas me contenter de rendre la mort. Je voulais plus. Encore plus. Je tentais de résister à ces pensées qui me paraissaient contre nature, mais le déchirement, brutal et cruel eut lieu. Dans des contrées inexplorées que nous parcourions lors d’un voyage de nuit. La stabilité mentale tenait à peu de choses, et la révélation se fit dans la terreur, lorsque, au sein d’une maison abandonnée, nous entendions des hurlements de petite fille. Un regard suffit à nous faire comprendre que nous devions y aller, car l’angoisse, l’appel au secours émanaient de ces cris. Pénétrant la demeure du diable, nous avions démasqué un homme qui ne voulait pas qu’on le voit.

Certains n’acceptent pas la réalité. Certains la fuient. Certains l’altèrent. Certains l’enterrent. Mais nous, nous étions au fondement même de la réalité, nous étions les observateurs de la décadence et de la débauche humaine. Nous étions liés à la mort. Et par conséquent, cette réalité devint un fardeau pour nous. Elle devint cauchemar et angoisse. Cet homme que nous voyions, debout, figé, le poing serré s’abattant sur le doux visage d’une adolescente.

« Où est passé la justice… Si nous ne la rendons pas, se montrera-t-elle ? Je suis prêt à accepter le sacrifice, mon amour. Nous sommes unis par le lien de la mort. Mes mains sont aussi sales que les tiennes. Mais aujourd’hui, elles deviendront de maudites armes purificatrices. Je dis adieu à cette justice qui n’existe que dans nos rêves et nos chimères. »

Alors que celle qui m’avait initié à la mort emmenait l’enfant loin d’ici, ma lame s’abattit sur cet homme. Et c’est ici que je compris que tuer se résumait à ça. Il n’y avait pas de remords, pas d’angoisse, pas de tremblements. Il y avait juste le néant, l’espace de quelques secondes. Il y avait une éternité de néant, pour celui que j’avais anéanti. Nul tremblement… mon regard semblait vide. Mon expression, féroce, je le savais. Ce fut un véritable bouleversement en ma vie : je ne croyais pas en la justice, juste au châtiment. J’avais conscience de m’être sacrifié et engagé sur une voie infernale. Je me salissais les mains, je devenais le mal qui punissait le mal. Nous continuions notre voyage durant des mois et des mois. Il m’est impossible de vous dire combien de temps exactement, car cette période d’errance fut vague et vous savez… Lorsque nous sommes égarés, nous sommes hors du temps et de l’espace. On avance, sans jamais savoir où l’on va.

Et un jour, la mort pris l’un de nous. Mon esprit ne tenu pas très longtemps, avant que la folie ne s’en empara de nouveau. Alors, je tuais sur ma route, le moindre pécheur, je devenais la main du diable, prenant la vie sans éprouver nul remord. Très rapidement, l’aura de la mort se refermait autour de moi, et je fus crains par ceux qui ne me connaissaient pas. Je continuais pour elle la vie que la maladie l’avait empêché de mener. J’avais perdu la foi et la passion, mon esprit s’apaisait au cours des voyages, mais mon cœur supplicié réclamait la présence d’un corps désormais frigide et dépourvu de vie et de chaleur. Je rencontrais des gens, qui me parlaient de ninjas et de samouraïs, de puissance et d’influence. Je découvris encore du monde dans lequel je vivais. Mais je m’égarais à nouveau, et ma vie ne tenait plus qu’à un fil. Car j’étais faible, et terriblement seul.

Je pourrais m’arrêter ici, car la suite n’est qu’un pâle recommencement de cet immonde passé. Mais il faut savoir. L’histoire s’est répétée, telle une malédiction. Comme un fait indubitable, tout a repris. Lors d’un voyage où je croyais tout espoir définitivement envolé, je découvris un lieu misérable où esclaves et enfants travaillaient pour le compte de riches individus. Je ne me rendais pas encore compte de la gravité de la situation, mais il s’agissait encore de crimes que les autorités laissaient impunis. Inutile de vous raconter la manière dont j’ai tué le « maître », car l’important n’est pas ici. L’important n’est pas la libération de tous les esclaves, mais l’affranchissement de celle qui m’eut dit se nommer Yashura. Une jeune fille extrêmement sombre, fragile mais qui semblait détenir une force destructrice et terriblement obscure. Je ne savais même pas si mes meurtres l’avaient choquée. Je ne savais pas si elle était si fragile qu’elle le laisser croire, car même la vision du sang et de la mort qui s’abat ne l’avait pas fait vaciller.

Et voyageant avec moi, elle se mit à adopter ma manière de penser. La justice n'existait plus dans ce monde, alors quelques êtres, une poignée d'écorchés vifs se devaient de rendre la mort, de se salir les mains. Devenir le mal qui puni le mal. Et nous voyagions, bien longtemps ensemble. Je ne me posais que trop la question; était-ce elle, ou moi qui allait mourir en premier ? L'histoire se répéterait-elle vraiment ? S'agissait-il de ma malédiction ? Poursuivant notre route, nous dialoguions, nous racontions nos expériences. Je lui avait tout dit. Rien caché, aucune pensées n'avait été épargnée de ma révélation. Et elle s'ouvrait à moi. Elle tuait avec moi. Nous nous rendîmes par la suite au village d'Ame. Nous avions développés, ensemble, une certaine vision du monde: pour rendre la justice, le voyage ne suffit pas. Pour rendre la justice, il nous fallait être puissant, forts et influents. Et alors que Shinobis et Samouraïs détenaient cette puissance, nous devions aller nous en emparer. Car un jour, l'équilibre reviendrait, par la connaissance universelle de la souffrance. Ainsi, l'homme, après son passage dans l'ombre pourrait connaître le bonheur. Nous avions pour ambition de diriger. mais avant cela, il nous fallait grandir et devenir forts. Ensemble, influents et possesseur de pouvoir, nous pourrions rétablir l'équilibre des forces et de la nature... Et c'est à Ame que je devins un samouraï. C'est à Ame que je rencontrais des hommes partageant quelques idées communes, avec moi. En vérité, c'est à Ame que tout a commencé...


Et si tout cela n’était pas mon histoire. Si cela n’était qu’une malédiction, un cauchemar. Et si mon histoire commençait dès demain. Ou plutôt, recommençait.

Dans un monde tissé par le fil du mensonge, je rendrai justice et vérité.



Dernière édition par Hirui Shizen le Dim 17 Mar - 15:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hirui Shizen - Ame- Samourai    Hirui Shizen - Ame- Samourai  EmptyDim 17 Mar - 14:50

Présentation terminée.
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MessageSujet: Re: Hirui Shizen - Ame- Samourai    Hirui Shizen - Ame- Samourai  EmptyDim 17 Mar - 19:55


VALIDATION ET REMISE D'XP

Commentaire
Au niveau de ta description mentale, outre énoncer des vérités générales de détracteurs de l'humanité, tu ne fais aucune référence à des traits mentaux propres à ton personnage. Passons à l'histoire, extrêmement longue et qui me gonfle, m'enfin. Certaines de tes phrases sont réellement à rallonge et l'on en perd le souffle lors de la lecture à cause de l'absence de points. Parlons maintenant de l'originalité qui est totalement absente, en cause l'extrême ressemblance avec la présentation de Shuya et l'apparition de Yashura.

Notation
Respect de la langue, grammaire, orthographe : 2/2
Présentation, clarté, structure du post : 1/1
Intérêt, originalité, action : 0/2

Présentation validée avec +3 d'xp et le bonus de bienvenue de +10 d'xp.


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MessageSujet: Re: Hirui Shizen - Ame- Samourai    Hirui Shizen - Ame- Samourai  EmptyDim 17 Mar - 20:09

Une réponse courte pour t'expliquer que ma présentation n'a strictement rien à voir avec celle de Shuya, puisque le brouillon a été écrit avant que lui même n'ai fais la sienne. En revanche, l'apparition de Shuya, c'est pour un bg commun, je trouve ça un poil normal.

Pour les phrases à rallonge je m'en cache pas, c'est un gros défaut d'écriture.

Seul point que j'aurais envie de remettre en cause, c'est ce que tu as dis sur ma descrip mentale ! C'est exactement la mentalité de mon personnage que j'ai décrit, son point de vue sur le monde, l'équilibre, son instabilité, son idéalisme perdu, sa quête de sagesse, sa folie, son dégoût pour l'humanité mais le devoir qu'il se fait de lui venir en aide.

Quant à l'originalité, disons simplement que l'histoire est entièrement créée par mes soins, que la vie de mon personnage n'est pas un parcours banal, et que l'action n'est pas une obligation, car il n'y a pas vraiment eu d'action à proprement parler dans sa vie, mis à part quelques impacts psychologiques.

Merci pour la validation Very Happy
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