Doba doba-Chan ~~ [Terminée]

La jeune Doba-chan est une jeune adolescente en plein dans ce qu'on pourrait considérer comme l'âge ingrat. A l'aube de ses seize printemps, elle clame son émancipation et son caractère des plus difficiles. D'aucun s'accorderaient pour la signifier auprès des éléments les plus perturbateurs de toute l'académie et encore, en pesant leurs mots. Car s'il est bien une chose que l'on pourrait lui accorder, c'est d'être un petit bout de femme explosif. Comprenez par là que la jeune demoiselle s'emporte à tout va, et la plupart du temps sans même réfléchir à ces actes ou à leurs conséquences. C'est bien simple: elle n'en a cure. Ou plutôt si, la demoiselle n'ignore pas qu'elle est considérée comme l'un des éléments les plus instables de la jeune génération, aussi bien du point de vue des siens que de tous les nouveaux shinobi. Une petite réputation qu'elle apprécie particulièrement et prend un malin plaisir à entretenir.

Impulsive assumée, l'adolescente a un problème certain avec l'autorité,qu'elle juge du haut de ses seize années comme réductive et étouffante en ignorant - consciemment ? - les bien faits d'un tel cadre. Toutefois, cette insolence et cette impertinence font également partie de ses forces innées : c'est une bougre de tête de mule. Une fois qu'elle a une idée en tête, la jeune fille ne démords pas et s'obstine contre vents et marées quitte à forcer le chemin de force si le besoin se fait ressentir. Néanmoins, toute idiote et facile à manipuler qu'elle semble être, la Hyuuga n'en demeure pas moins un gai luron avec ceux pouvant supporter son caractère. Sympathique, toujours le mot pour rire et d'une indéfectible confiance en elle, l'enfant pourrait facilement être qualifiée de leader , bien que le charisme semble lui faire bien défaut - sauf si vous appréciez ceux qui cognent d'abord et posent les questions ensuite ! -. Toutefois, s'il est bien une hiérarchie qu'elle respecte plus que tout : il s'agit bien de sa propre famille, la branche Sôke des Hyuuga ! Fidèle sans bornes à leurs valeurs et leur histoire, elle réprouve toute opprobe jetée à leur nom et n'hésite pas à réprimander extrêmement sévèrement toute insulte à son sang. L'on peut d'ailleurs se douter que son appartenance à ce clan qui fait partie de l'histoire même de Konoha est pour beaucoup dans son profond complexe de supériorité car tous ne peuvent se targuer de faire partie de l'élite du village ni de disposer d'un Dojutsu. De plus, elle voue une rivalité empreinte de haine envers les autres porteurs de Dojutsu de la Feuille, à savoir les Uchiha eux mêmes. La membre de la Sôke estime que leur pupille , souvent qualifiée comme la pupille ultime, est une gêne pour l'expansion et la renommée du clan au Byakugan et nourrit secrètement l'espoir de les posséder, d'une manière ou d'une autre.

Quoiqu'il en soit, elle sait quand même faire la part des choses, et ne s'engage pas dans un conflit sans être intimement sûre de le gagner. N'y voyez aucune bonté d'âme, il s'agit juste de l'appât du pouvoir et de la puissance : comment pouvoir augmenter ses capacités si jamais elle se heurte à des obstacles insurmontables ? Et ceci se retrouve principalement dans les situations où il faut faire usage d'huile de coude. Misant tout sur sa forme physique, Dobashi est restée profondément attachée aux premières amours de ses jeunes années : le Taijutsu. Durant une confrontation, elle cherchera donc à approcher son adversaire pour lui briser le plus de membres possibles, jouissant d'une forme de sadisme caricaturale générée par l'adrénaline : une fois lancée, il est extrêmement difficile de l'arrêter.

Pourtant, elle recèle également une part sombre : consciente de son statut de Shinobi, la jeune enfant a une sainte horreur des civils, les jugeant horripilants et pitoyables. Cette facette de sa personnalité la conduit bien souvent à les traiter comme des moins que rien au cours des missions et à penser à leurs intérêts en dernier. Si le besoin s'en ressent, elle n'éprouve par ailleurs aucun remords à les utiliser aussi bien comme bouclier humain que comme moyen de pression ou encore otages et ce ; quels que soit leur âge, sexe et même nationalité.

Tenez vous le pour dit : Le recours à ce ninja est expéditif et violent.